Blockchain sera dans les médias traditionnels en 2024

La blockchain reste souvent confinée à son propre écosystème médiatique spécialisé, pourtant vaste, et entretient une relation plutôt instable avec les médias généralistes. Elle y est régulièrement reléguée à une ou deux rubriques techniques, ou bien mentionnée à la marge dans les sections financières à l’occasion de pics ou de chutes spectaculaires des cryptomonnaies, sans que son potentiel technologique ne soit pleinement reconnu.

Une dynamique en pleine croissance

Cependant, en mars 2024, les mentions de la blockchain (hors prix) dans les principaux médias anglophones ont augmenté de 18 % sur un an*, marquant une progression significative par rapport aux années précédentes. Qu’est-ce qui explique cette évolution ? La blockchain est-elle enfin en train de se détacher des hauts et des bas des cryptomonnaies des dernières années ? Le moment est-il venu de la placer sous les projecteurs, non pour sa dimension monétaire, mais pour son potentiel technologique ?

Une vague qui se confirme

La vérité, c’est que cette vague est bel et bien arrivée – et nous en sommes témoins. En discutant avec des journalistes locaux, certains évoquent une reconnaissance croissante… des cadres réglementaires émergents. Ces technologies sont désormais mises à profit pour encadrer un marché crypto en pleine effervescence. D’autres attribuent ce regain d’intérêt médiatique à l’enthousiasme affiché par les gouvernements et les entreprises vis-à-vis du potentiel de la blockchain – enthousiasme qui commence à se traduire par des actions concrètes. En effet, certaines institutions publiques et entreprises explorent ouvertement la blockchain afin de renforcer la transparence des services publics ou pour promouvoir cette technologie sous l’angle de la sécurité renforcée.

À chaque apparition d’une nouvelle technologie, il est fréquent d’assister à des dérives spéculatives et à des comportements myopes – nous l’avons vu lors des cycles précédents. Pourtant, la blockchain porte en elle une révolution technologique potentielle que beaucoup pensent capable de rendre de nombreuses opérations plus simples, plus efficaces, plus rapides, et globalement meilleures. Les commentateurs généralistes semblent en prendre conscience, avec un regard renouvelé.

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Se donner les moyens d’intégrer le débat généraliste… si cela a du sens

En tant que professionnels chevronnés des médias et spécialistes B2B, nous savons que participer au débat médiatique généraliste n’est pas toujours la meilleure option pour une campagne de communication, ni le moyen le plus efficace d’atteindre vos objectifs de projet. Si votre public cible est fidèle à des publications telles que Coindesk ou Cointelegraph, rester focalisé sur les médias spécialisés est tout à fait légitime. En revanche, si vous êtes prêt à relever le défi des grands médias – ce qui demande une stratégie bien à part – voici quelques conseils pour optimiser vos efforts :

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1. « Quand je serai grand, je veux être pilote »

Aussi complexe que soit une technologie, ses objectifs et ses impacts doivent pouvoir être compris par le plus grand nombre. Sinon, pouvez-vous utiliser une métaphore accessible ? Lors d’une intervention à venir, nous avons aidé un client à expliquer comment sa technologie offrait une visibilité de bout en bout sur la liquidité de l’entreprise. Il a brillamment illustré ce concept en parlant de son rêve d’enfant de devenir pilote, et du pouvoir que l’on ressent en ayant une vue d’ensemble depuis le cockpit.

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2. Relevez le défi des deux phrases

Un rédacteur de premier plan reçoit parfois des centaines de propositions par jour. Comment expliquer votre message de manière complète et percutante, en toute concision ? Pouvez-vous résumer votre proposition en deux phrases ?

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3. Pourquoi devraient-ils se soucier de la difficulté d’un fork ?

L’un des pièges les plus courants avec les médias généralistes est de supposer que les journalistes possèdent toutes les connaissances de fond sur l’évolution du secteur, et qu’ils maîtrisent son jargon – ce qui n’est pas toujours le cas, même si ces termes sont omniprésents dans l’industrie. Évoquer un « hard fork » (une modification radicale des règles d’un protocole blockchain) peut être source de confusion. Il est possible de trouver un équilibre entre précision et accessibilité, sans aliéner les journalistes moins spécialisés.

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4. Partir du principe que l’auditoire est sceptique

Par précaution, il faut reconnaître l’existence d’un scepticisme généralisé, et le rôle légitime que jouent les grands médias en le relayant. Pouvez-vous illustrer la valeur de votre technologie à travers une étude de cas centrée sur l’expérience utilisateur ? Avez-vous été mentionné dans un récent rapport d’analyste qui traite des évolutions de votre secteur et souligne l’utilité concrète de votre solution ?

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Enfin… et alors ?

N’oubliez jamais : un journaliste cherche avant tout à captiver ses lecteurs. Pourquoi devraient-ils s’intéresser à vous ? Votre récit est-il engageant ? Si vous en faisiez la lecture pour la première fois, vous toucherait-il ? Sinon, comment le simplifier sans en perdre la substance ?

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April Six travaille aux côtés de marques blockchain depuis de nombreuses années, et a traversé toutes les phases du cycle. Nous nous réjouissons de voir cette évolution médiatique se concrétiser. Nous croyons fermement au potentiel de la technologie blockchain et, alors que les médias généralistes s’y intéressent de plus en plus, nous sommes prêts à continuer d’aider nos clients à faire grandir leurs marques et leurs activités.

Si vous avez besoin d’un accompagnement en communication ou souhaitez discuter de vos objectifs RP avec une équipe expérimentée dans les technologies blockchain, nous serions ravis d’échanger avec vous.